Ni Guru ni Maître… Ces quelques mots, souvent prononcés par Jean Dubuis, traduisent clairement la façon dont il conçoit sa mission : désocculter la connaissance et la transmettre dans un esprit de liberté, proposer des outils pour marcher dans le sens de son Devenir, rappelant que pour comprendre Le Grand Livre de la Nature, deux choses sont nécessaires : « une tête bien faite et un coeur généreux ». Il invite au « Ora et Labora » (« médite et travaille »). Ainsi, est toujours sienne la devise du Bouddha Gauthama : "Ne crois rien parce qu'on t'aura montré le témoignage écrit de quelque sage ancien. Ne crois rien sur l'autorité des Maîtres ou des Prêtres. Mais ce qui s'accordera avec ton expérience et après une étude approfondie satisfera ta raison et tendra vers ton bien cela tu pourras l'accepter comme vrai et y conformer ta vie".

vendredi 4 juin 2010

Comment prétendre exercer une médecine chinoise traditionnelle ? Thérapies Médecine chinoise...




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Par : Elisabeth Rochat de la Vallée - Juin 2010

Si l’on admet que la science moderne en général, et la médecine en particulier, font des progrès fascinants, apportant une certaine forme de bien-être et de longévité, quel intérêt peut donc encore avoir une médecine datant de 2500 ans ? Et quelle prégnance peuvent encore revêtir ces textes anciens ?

Pour répondre à cette question, nous avons réuni Elisabeth Rochat de la Vallée, sinologue, Jean Motte, acupuncteur et directeur de l’école d’acupuncture traditionnelle Centre Imhotep, et Pierre-Marie Hazo, praticien.

Les enseignements spirituels, psychiques et thérapeutiques de la médecine chinoise replacent l’homme dans son environnement c’est à dire entre le ciel et la terre. L’homme est perçu comme « pris en tenaille » entre le très haut, le ciel, où trône l’intelligence supérieure, et le très bas, où règne la matérialité et sa déviance : le désir d’accumulation.

Jean Motte nous rappelle les adages de la pensée chinoise « plus j’ai moins je vis », ou encore cette exhortation à l’ouverture du coeur: « on vit par sa surface et on meurt par son volume ».

L’art de l’acupuncture, le Shen, l’importance du souffle (Qi) sont ainsi concrètement expliqués et mis en perspective à travers les différentes époques de l’histoire de la Chine: ces pratiques permettent un rééquilibrage de l’homme.

- comment dissocier le savoir-faire et le savoir-être ?

- quel lien existe-t-il entre le traitement et la guérison ?

- quelle vision du monde et quel sens de la vie nous proposent la philosophie chinoise ?

- si l’on accepte l’existence d’une hiérarchie (hieros-archos : pouvoir sacré) entre le ciel et la terre, et que cette hiérarchie représente une polarité et non une opposition : la médecine chinoise, de par sa dimension spirituelle, permet-elle de rétablir l’inversement des pôles Ciel-Terre que caractérise la modernité et l’hyper-consumérisme actuel?

N’est-ce pas tout simplement par sa simplicité et son bon sens que s’explique la pérennité de cette médecine ?

A vous de vous faire une idée dans cette table ronde de deux heures filmée au Forum 104.

UN EXTRAIT :

http://www.baglis.tv/index.php?option=com_content&task=view&id=860&Itemid=306

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