Ni Guru ni Maître… Ces quelques mots, souvent prononcés par Jean Dubuis, traduisent clairement la façon dont il conçoit sa mission : désocculter la connaissance et la transmettre dans un esprit de liberté, proposer des outils pour marcher dans le sens de son Devenir, rappelant que pour comprendre Le Grand Livre de la Nature, deux choses sont nécessaires : « une tête bien faite et un coeur généreux ». Il invite au « Ora et Labora » (« médite et travaille »). Ainsi, est toujours sienne la devise du Bouddha Gauthama : "Ne crois rien parce qu'on t'aura montré le témoignage écrit de quelque sage ancien. Ne crois rien sur l'autorité des Maîtres ou des Prêtres. Mais ce qui s'accordera avec ton expérience et après une étude approfondie satisfera ta raison et tendra vers ton bien cela tu pourras l'accepter comme vrai et y conformer ta vie".

lundi 2 novembre 2009

Thierry Janssen a pour objectif de : « Spiritualiser la médecine.



Thierry Janssen est docteur en médecine, chirurgien et psychothérapeute spécialisé dans l'accompagnement des maladies du corps. Il étudie les différents aspects de la guérison, y compris au contact des guérisseurs traditionnels et des praticiens orientaux, a décidé en 1998 d'arrêter d'exercer, pour devenir psychothérapeute auprès de patients atteints de maladies physiques.

Nos maux ont-ils un sens? Peut-on expliquer l'irruption d'une maladie dans notre vie? Quel malade ne s'est jamais posé ces questions? Pour Thierry Janssen, cela fait trop longtemps que la médecine ne se les pose pas. C'est ainsi qu'il a commencé à s'interroger sur le sens de la maladie, de manière scientifique. Une interrogation partie d'un constat: la médecine « soigne les corps en négligeant le vécu et les croyances des malades ». De nombreux patients cherchent alors des réponses ailleurs, chez des donneurs de sens, des psychosomaticiens, voire dans une forme de pensée magique.
En 1998, Thierry Janssen est un chirurgien belge reconnu à Bruxelles. Il mène une carrière brillante et vient juste d'être nommé au prestigieux centre de cancérologie de l'université de Bruxelles, quand, brutalement, il démissionne, étouffé par cette course au prestige et à l'ego, qui le couvre d'eczéma et lui provoque des conjonctivites à répétition. « je me sentais aussi déplus en plus à l'étroit dans mon métier et sa spécialisation à outrance, qui empêche de voir le malade derrière l'organe et l'être humain derrière le malade. »
Qui perd gagne. Déconsidéré un temps par ses pairs, il décide de parcourir le monde afin d'« apprendre d'autres manières de soigner » et devient « médecin psychothérapeute », avec pour spécialité l'accompagnement des patients atteints de maladies physiques telles que le cancer. Pudique, voire discret, cet homme ne s'attarde pas sur lui. Dans son dernier livre, il expose une réflexion qu'il mène depuis de nombreuses années et propose d'abord d'observer les cultures lointaines et leurs pratiques de la médecine :
celles des Aborigènes, des Douala et des Indiens Navarro. Mais il interroge aussi nos pratiques médicales, plus près de nous, en France, aux États-Unis ou en Allemagne, notamment au siècle précédent. Pour explorer les théories établissant un lien entre la pensée et la santé du corps. Son objectif, il le résume ainsi :
« spiritualiser la médecine »,
qui fait souvent peur aux malades, lors de chimiothérapies ou d'interventions chirurgicales. Pour avoir voulu apporter l'éclairage de la psychologie, de l'anthropologie, de l'ethnologie et de la sociologie à une pratique de la médecine parfois asséchante, Janssen put passer pour un gourou. Il fait aujourd'hui figure de précurseur.

Métissa Chemam et Jennifer Schwarz
Source : Le Monde des Religions, novembre & décembre 2008, page64.

Sur le sujet quelques films sur : http://filmsdocumentaires.com/

mardi 20 octobre 2009

Lama Gyourmé



Vidéo "Medicine Buddha Mantra" interpétré par le Lama Gyourmé aux claviers Jean-Philippe Rykiel et Loy Ehrlich



Lama Gyourmé Lama Gyourmé Gyurme en anglais (dans les deux cas prononcez Djiourmé) est né en 1948 au Bouthan. Son père, l'érudit et réputé Lama Pékar était responsable du monastère de Djang Tchoub Tcheu Ling et y représentait la princesse Ashe Wangmo qui joua un rôle important dans la vie de l'enfant. En effet, cinq mois avant qu'il naisse, elle prédit la venue d'un garçon et lui donna le nom de Karma Gyourmé.

Plus tard, remarquant les grandes qualités de l'enfant et son attrait pour la vie monastique, elle suggéra qu'il commence son éducation religieuse au monastère.

A dix ans, Lama Gyourmé rencontre pour la première fois le Très Vénérable Kalou Rinpoché et prenant auprès de Sa Sainteté le XVIème Karmapa, les vœux d'ordination mineure, il reçoit le merveilleux nom de " Karma Phende Djoung Né : " La source de bienfaits et de bonheur "

A dix-huit ans, il rentre en retraite de trois ans trois mois et trois jours au monastère de Sonada, répondant ainsi au souhait de Kalou Rinpoché.Il prend, durant la retraite, les vœux d'ordination majeure et à sa sortie, Rinpoché le nomme " oumze ", autrement dit Maître des cérémonies, des rituels, des chants et des danses sacrées.

Pour parfaire son apprentissage religieux et philosophique, il étudie à Rumtek au Sikkim, auprès de Sa Sainteté Le XVIème Karmapa qui lui remet le diplôme d'enseignant de la tradition Kagyupa.

Un jour de sa 25ème année, alors qu'il accompagne son Maître Kalou Rinpoché en France, Lama Gyourmé apprend qu'il va demeurer à Paris pour y instruire et guider les êtres.

Pour la première fois en France un centre bouddhiste tibétain Kagyupa , béni par Sa Sainteté le XVIème Karmapa en 1975 en lui prédisant un très bel avenir, a été créé. Le Très Vénérable Kalou Rinpoché donna le nom de Kagyu Euser tcheu Dzong ce qui signifie " la citadelle de claire lumière " en nommant Lama Gyourmé responsable du centre. Enfin grâce à la ville de Paris, à l'Institut International Bouddhique, et grâce à l'aide de généreux donateurs et de nombreux bénévoles, le temple actuel a été inauguré en 1985.

L'autre centre qui a été demandé à Lama Gyourmé de diriger est le centre de Vajradhara Ling, situé en pleine campagne normande, non loin de Lisieux.
La création de cette congrégation a été annoncée par une merveilleuse prophétie de Sa Sainteté le XVIème Karmapa : alors que plusieurs Rinpochés proposaient de donner le nom de Vajradhara à la nouvelle université de Rumtek, Sa Sainteté préféra celui de " Nalanda ", car avait-elle affirmé : " un centre sera très prochainement fondé en Occident et les disciples choisiront de l'appeler " Vajradhara ".

" Le Jardin du Bouddha Vajradhara " fut inauguré en 1982. Depuis, dans cet espace ouvert en pleine nature, se sont construit un moulin à prières et un grand stoupa, dédiés tous les deux, selon le souhait du précédent Kalou Rinpoché à la paix dans le monde.

Il s'occupe aussi du centre de retraite de Mahamoudra Ling également situé en Normandie, dédié aux pratiquants souhaitant faire des petites retraites d'une semaine, d'un mois, jusqu'à la traditionelle retraite de trois ans.

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http://www.amazon.fr/Rain-Blessing-Chants-Lama-Gyourme/dp/B00003OT8L


http://musique.fnac.com/a838544/Jean-Philippe-Rykiel-Rain-of-blessings-vajra-chants-CD-album?PID=2

ou chez votre disquaire habituel


Il y a tout juste dix ans, Lama Gyourmé** et Jean-Philippe Rykiel signaient « Songs Of Awakening/Souhaits Pour L'Eveil ». Cet album qui fait figure d'ovni dans le paysage musical de l'époque va connaître un succès aussi inattendu qu'exceptionnel dans de nombreux pays européens (plus de 200 000 exemplaires vendus), particulièrement en Espagne (où il est certifié disque d'or), en Italie et en France. Il est depuis devenu un « classique », souvent imité, jamais égalé.

Pour célébrer cet anniversaire, Last Call et Taktic Music proposent une réédition remasterisée de « Songs Of Awakening » accompagnée d'un CD bonus d'enregistrements en public inédits à ce jour. Témoignages de moments exceptionnels vécus lors des tournées 1995/96/97 et 2000/2001, ces versions se distinguent des enregistrements studio par leur ampleur et par l'intensité du chant de Lama Gyourmé, soutenu par les claviers de Jean-Philippe Rykiel et Loy Ehrlich.
Salles de concerts, cathédrales, théâtres, festivals en plein air, grottes (si si), chaque performance fut une aventure renouvelée dont « Roads Of Blessings » présente les plus beaux moments couvrant le répertoire de « Songs Of Awakening » bien sûr, mais également du deuxième album de Lama Gyourmé et jean-Philippe Rykiel, « Rain Of Blessings , enregistré en 2000 pour Real World Records à la demande de Peter Gabriel.

Le packaging et l'artwork de ce double-album intitulé « The Lama's Chants : Songs Of Awakening/Roads Of Blessings » ont fait l'objet d'une attention toute particulière afin d'offrir à ces deux disques un écrin digne de leur contenu

mardi 13 octobre 2009

( Wou - men - kouan ) - ( Mu-mon-kan )- Règle 5. : HIANG-YEN ET L’ ARBRE















Le précepteur Hiang-yen dit : « C'est comme un homme juché sur un arbre : il se tient par les dents à une branche sans la saisir des mains ni toucher l'arbre avec ses pieds. Supposons qu'un autre homme situé sous cet arbre lui demande : « Quel est le sens de la venue en Chine du premier Patriarche? » Si cet homme ne fournit aucune réponse, il contrevient à l'attente du questionneur. S'il répond, il perd la vie. A ce moment-là, quelle réponse doit-il donner ?.

Réflexions badines de Wou-men

Même l'éloquence semblable au torrent est tout à fait inutile. Même si l'on peut prêcher le grand dogme du bouddhisme, c'est aussi inutile. Si vous pouvez répondre à ce sujet, vous pourrez faire renaître la voie morte antérieure et détruire la voie vivante antérieure. Sinon, attendez l'arrivée de Maitreya (i) et demandez-lui. Voici mon poème :

Hiang-yen est vraiment peu soigneux.
Son venin est inépuisable.
Il rend le moine muet,
Fait jaillir des yeux des démons de tout son corps.


Notes explicatives

Au début, Hiang-yen était sous la direction de Potchang, mais celui-ci mourut avant que Hiang-yen eût pénétré la vérité du Zen. Il alla donc auprès de Kou-eichan (771-853), l'un des premiers disciples de Po-tchang. Kouei-chan lui demanda : « J'entends dire que tu avais l'intelligence particulièrement prompte parmi les moines sous la direction de mon maître défunt. Cependant la compréhension intellectuelle ne sert en rien à la délivrance de la naissance et de la mort. Je laisse de côté toutes tes études poursuivies jusqu'à présent. Dis-moi un mot sur ton Visage originel, avant d'être né de tes parents. » Ainsi interrogé, Hiang-yen ne sut que répondre. Il se retira dans sa cellule pour examiner soigneusement ses livres et notes qu'il avait étudiés. Mais il ne put y trouver une phrase susceptible d'être présentée à son maître; il rencontra donc celui-ci, l'implorant pour qu'il lui enseignât la vérité profonde du Zen. Alors, le maître lui répondit : « Si j'essayais de t'expliquer le Zen, tu aurais plus tard l'occasion de te moquer de moi. De plus, tout ce que je pourrais t'enseigner est de ma compréhension et non de la tienne. » Ainsi, il lui refusait tout enseignement. Hiang-yen fut déçu et se trouva dans une impasse. En fin de compte, il brûla tous ses livres et toutes ses notes, en décidant d'abandonner l'étude du bouddhisme, de se retirer complètement du monde et de passer le reste de sa vie comme simple moine. De suite, il alla faire ses adieux à son maître.
Celui-ci lui dit froidement : « Fais comme tu veux !»

Ainsi, Hiang-yen a perdu l'attachement à son entendement et l'orgueil de sa sagesse. Sans doute, est-ce le point de départ du processus religieux. Mais, surtout, je crois qu'on peut être quelque peu surpris par l'attitude rigide du maître du Zen pour guider son disciple. Un proverbe de l'école du Zen dit : « La petite compassion empêche la grande miséricorde.» L'attitude d'aspect impitoyable de Kouei-chan a obligé Hiang-yen à approfondir jusqu'au bout le Zen. Sans cette attitude du maître, son disciple se serait arrêté à mi-chemin.

Hiang-yen quitta Kouei-chan et construisit une hutte près de la tombe du maître national Houei-tchong à Nanyang. Bien qu'il se fût retiré du monde, il ne pouvait se soustraire au problème. Un jour, tandis qu'il balayait, il projeta un caillou contre un bambou. Au moment où le son jaillit, il réalisa le grand Eveil. Il trouva son Visage originel, avant d'être né de ses parents. En hâte, il rentra dans sa hutte, il purifia son corps par un bain et il s'inclina de loin devant son maître Kouei-chan en brûlant de l'encens. Il tomba en adoration, disant : « Le bienfait de la grande miséricorde de mon maître surpasse celle de mes parents. S'il m'avait jadis expliqué la vérité du Zen à ma demande, je ne pourrais pas connaître l'Eveil aussi pleinement qu'aujourd'liui. » Et il composa la poésie suivante :

« Par un choc j'oublie mes connaissances antérieures,
Je n'ai absolument pas besoin de les restaurer.
Dans chaque agissement j'élève la Voie ancienne,
Je ne tombe jamais dans la négation du simple quiétisme.
N'importe où, je ne laisse aucune trace,
Mes sens ne sont pas entravés par des règles extérieures.
Tous les experts de la Voie dans les provinces
Disent que celui-ci est doué de l'activité suprême.»


De suite, il rentra chez Kouei-chan.

Ayant entendu cette poésie, le maître dit à Yang-chan (807-883) : « Ce disciple a vraiment pénétré dans la Voie ! » Yang-chan répondit : « Ces vers sont la création artificielle d'une pensée réfléchie. Attendez, que j'aie vu moi-même ce qu'il en est. » Yang-chan rencontra par la suite Hiang-yen et lui dit : « Notre maître a fait votre éloge parce que vous avez eu l'Eveil, si important ! Expliquez-moi un peu cela pour voir. » Hiang-yen récita de nouveau sa poésie. Yang-chan : « Ces vers sont l'effet d'une pensée attachée encore aux anciennes imprégnations. Si vous avez eu l'Eveil correct, dites encore quelques mots pour voir. » Hiang-yen composa alors cette nouvelle poésie :

« L'année passée, ma pauvreté n'était pas encore [véritable;
C'est seulement de cette année qu'elle est pauvreté.
L'année passée, dans ma pauvreté, j'avais encore l'espace [de la pointe d'une alêne ;
Cette année, dans ma pauvreté, je n'ai même plus cet [espace. »


Yang-chan dit :« Voilà le Zen du Tathâgata !» Et ils rendirent gloire ensemble à la caractéristique de l'école du grand Kouein-chan.

L'expérience, relatée ci-dessus, de l'impasse de Hiang-yen caractérise expressément la Règle 5 où il pose aux étudiants une antinomie. La question sur le « sens de la venue en Chine du premier Patriarche » est un des thèmes les plus fréquemment formés par le zéniste chinois. Elle signifie :« quelle est la vérité ultime du Zen transmis en Chine par Bodhidharma? », ce à quoi le zéniste ne peut manquer de répondre sur l'honneur. Mais, s'il répond, il tombe pour s'écraser en cette Règle. Dans cette impasse antinomique comment répondrez-vous, lecteurs? La question posée par Hiang-yen du haut de la chaire, le doyen Hou-t'eou (Tête du tigre) sort du rang des auditeurs et dit : « Je ne demande pas dans le cas où on est sur l'arbre, mais je vous prie de me répondre dans le cas où on n'est pas encore sur l'arbre. » Alors, Hiang-yen rit largement à haute voix. Cet exemple vous donnera quelque suggestion.

Les réflexions badines et le poème de Wou-men donnent l'image réelle du moyen âpre de Hiang-yen qui jette l'étudiant au milieu de la souffrance à un point tel que cela peut faire jaillir des yeux de démons de tout son corps. Wou-men qualifie cela de « peu soigneux », par taquinerie. Mais, si l'étudiant ressuscite à travers cette impasse, il aura la grande activité telle qu'il pourrait faire de notre Ignorance sans commencement la Sagesse suprême (faire renaître la voie morte antérieure) et détruire notre idée fausse de l'éveil (détruire la voie vivante antérieure).

Qu'est-ce que le Zen du Tathâgata admis par Yang¬chan? (« L'Ainsi Venu ou Tathâgata », un des dix noms du Bouddha. Le Bouddha vient ici-bas par la Voie de « l'Ainsité » et, réalisant l'Eveil, enseigne aux ignorants.) « La préface générale de la collection des jugements critiques sur les sources du Zen » de Tsong-mi (780-841) (2) en donne la meilleure explication.

« Bien que l'Essence vraie ne soit ni souillée ni pure et bien qu'elle ne soit pas différente pour le sage ou l'ignorant, il y a une différence de degré dans l'école du Zen, ou peu profond ou profond.

1° Le Zen de l'hérétique. On exerce le Zen par discrimination, en aimant le supérieur et haïssant l'inférieur.

2° Le Zen du vulgaire. Bien qu'on croie d'une façon juste à la cause et au fruit, on exerce le Zen encore par discrimination de l'aimable et du haïssable.

3° Le Zen du petit Véhicule. On exerce le Zen, en comprenant unilatéralement le principe du Vide du Moi.

4.° Le Zen du grand Véhicule. On exerce le Zen, en comprenant la vérité exprimée de deux Vides du Moi et de l'objet phénoménal.

5° Le Zen du suprême Véhicule ou le Zen pur du Tathâgata. On comprend instantanément que notre esprit est pur originellement, n'a pas de passions depuis l'origine, est pourvu de lui-même, dès le commencement, de la Nature de la Sagesse sans souillure, et qu'il est lui-même le Bouddha, n'est, enfin, pas différent de celui-ci, et qu'on exerce le Zen, dirigé par cette Connaissance... C'est ce Zen que les maîtres de l'école de Bodhidharma ont transmis successivement. »

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(1) Maitreya, Bodhisattva qui paraîtra ici-bas 5 670 000 000 d’ans après et sauvera le monde d'après la mythologie bouddhique. Wou-men dit : « Celui qui est stupide au point de ne pas comprendre le Zen, même après cet enseignement direct de Hiang-yen, doit lambiner jusqu'au temps de Maitreya. »

(2) L'auteur était 1e quatrième successeur de la Loi de Chen-houei et en même temps maître de l'école du Kegon (Avatamsaka). C'est ainsi qu'il fut le meilleur connaisseur dans l'enseignement doctrinal du bouddhisme parmi les zénistes chinois. Chen-houei était l'un des successeurs du sixième patriarche du Zen :
Houei-neng. Ses entretiens ont été traduits en français par M. Jacques Gernet.

samedi 27 juin 2009

Nous pouvons nous demander ce qui pousse Jésus à accomplir un miracle



Texte de l'Evangile (Mt 8,5-17): Jésus était entré à Capharnaüm; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia: «Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement». Jésus lui dit: «Je vais aller le guérir». Le centurion reprit: «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un: ‘Va’, et il va, à un autre: ‘Viens’, et il vient, et à mon esclave: ‘Fais ceci’, et il le fait». A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient: «Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis: Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents». Et Jésus dit au centurion: «Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi». Et le serviteur fut guéri à cette heure même.

Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait. Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés; il chassa les esprits par sa parole et il guérit tous les malades. Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe: Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.

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«Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri»

Aujourd'hui, dans l'Évangile nous observons l'amour, la foi, la confiance et l'humilité d'un centurion qui éprouve une très grande affection pour son serviteur. Il se fait du souci à un tel point qu'il va jusqu'à s'humilier devant Jésus et lui demander:«Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement» (Mt 8,6). Cette sollicitude envers les autres, spécialement envers un serviteur lui obtient de la part de Jésus une réponse immédiate: «Je vais aller le guérir» (Mt 8,7). Tout ce qui se passe ensuite abouti dans une série d'actes de foi et de confiance. Le centurion ne se considère pas digne mais cependant il exprime sa foi et sa confiance envers Jésus face à tous, de telle manière que Jésus ne peut que s'exclamer: «Je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi» (Mt 8,10).

Nous pouvons nous demander ce qui pousse Jésus à accomplir un miracle. Souvent on demande des choses et on dirait que Dieu ne s'occupe pas de nous! Et tout cela en ayant la certitude que Dieu entend toujours ce que nous lui demandons. Alors, qu'est-ce qui se passe? Nous pensons peut-être que nous le demandons correctement, mais est-ce que nous demandons comme l'a fait le centurion? La prière du centurion n'est pas égoïste, mais pleine d'amour, d'humilité et de confiance. Saint Pierre Crysologue nous dit: «La force de l'amour ne tient pas compte des possibilités (…). L'amour ne discerne pas, ne réfléchit pas, ne connaît aucun argument. L'amour n'est pas résignation devant l'impossible, car il ne se laisse pas intimider par les difficultés». Est-ce que notre prière est ainsi?

«Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Mt 8,8). Ceci est la réponse du centurion, est-ce que vos sentiments sont ainsi? Est-ce que votre foi est comme la sienne? «Seule la foi peut comprendre ce mystère, la foi qui est le fondement et la base de tout ce qui surpasse l'expérience et la connaissance ordinaire» (Saint Maxime). S'il en est ainsi vous aussi vous entendrez ces paroles: «‘Que tout se passe pour toi selon ta foi’. Et le serviteur fut guéri à cette heure même» (Mt 8,13).

Sainte Marie, Vierge et Mère! Maîtresse de foi, d'espérance et d'amour prévenant, enseigne-nous à prier comme il faut pour obtenir du Seigneur tout ce dont on a besoin.

dimanche 29 mars 2009

Une nouvelle façon de percevoir le monde. Voyage au-delà de mon cerveau


Jill Bolte Taylor, sous-titre français

Vidéo

Jill Bolte Taylor

en français

La conférence de la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor traduite en français.
La vidéo a fait le tour du monde.
Une nouvelle façon de percevoir le monde. Voyage au-delà de mon cerveau
vidéo

mercredi 18 février 2009

La voie de l' amoureux d' Arouna Lipschitz


Arouna Lipschitz, née en Lorraine dans une famille juive, Arouna Lipschitz se marie à 18 ans selon la tradition hassidique orthodoxe de ses Pères. Trouvant le courage de divorcer, elle aspire à la rébellion et au féminisme. Ce qui la conduit sur le divan d'un analyste et sur un tapis de yoga.

Elle rencontre alors un maître indien et la méditation. Elle devient swami et revêt la robe orange en 1982. Après 10 ans de célibat, elle revient à la spiritualité de la relation et rompt avec ses voeux de femme-prêtre.

Aujourd'hui, elle enseigne "La voie de l'amoureux" lors de stages en France et à l'étranger.

Elle est l'auteur de "Dis-moi si je m'approche", "L'un n'empêche pas l'autre" et "La voie de l'amoureux".

La biographie d'Arouna en vidéo

http://www.arouna.com/biographie.php

vendredi 23 janvier 2009

Le féminin de l'être par Annick de Souzenelle.


"Adam a été créé mâle et femelle" est-il écrit dans la Bible. Aussi, qu'est-ce que le féminin de l'être?

L'autre côté de nous, notre part voilée, occultée et pourtant divine, le "soi" nous dit Annick de Souzenelle, qu'il s'agit de réveiller si l'homme veut "devenir" et "être".

Car si le féminin est une dimension cachée de l'homme, il est également l'aide précieuse qui le conduira à son éveil, à ses épousailles divines. La voie qui doit mener ce dernier sur le chemin de l'Alliance oubliée avec Dieu.

http://www.baglis.tv.

Lecture analogique entre l'homme et la plante par Anne-laure Rigouzzo-Weiller.


Dans cette conférence, Anne-Laure Riggouzzo-Weiller nous propose une nouvelle approche sensible et globale des plantes, liée aux différents sens de l'homme, à travers l'étude symbolique de leurs formes, couleurs, odeurs et saveurs. Elle nous enseigne que par un contact privilégié avec la nature, chacun de nous peut approfondir la connaissance de soi. Renouvelant notre regard sur le monde naturel, elle délivre ainsi les vertus des plantes étudiées et le message de paix et de sagesse qui aident à dépasser les difficultés tant physiques que psychiques de l'homme.
http://www.baglis.tv.

lundi 12 janvier 2009

Ne délaissons pas le ministère de la guérison dont le Maître, le Christ, nous a chargé


Guérison spirituelle dans l' Epître de Jacques

Dans l' Epître de Jacques, nous trouvons une éclatante confirmation que la guérison spirituelle était pratiquée et reconnue par les apôtres et par les fidèles de la nouvelle Eglise chrétienne; nous y lisons en effet ces conseils judicieux :

" Quelqu' un parmi vous est-il en souffrance ? Qu' il prie... Quelqu' un parmi vous est-il malade ? Qu' il appelle les anciens de l' Eglise et que les anciens prient pour lui, en l' oignant d' huile au nom du Seigneur. Et la prière, faite avec foi, sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s' il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes l' un à l' autre, et priez l' un pour l' autre afin que vous soyez guéris ; car la prière du juste, faite avec ferveur, est de grande efficace ( Jacques, V. 13-16)."

vendredi 9 janvier 2009

THOMAS MERTON, MOINE CISTERCIEN ET LA VIE CONTEMPLATIVE AU-DELÀ DES RELIGION DU MONDE...



http://www.gita.be/merton1.htm

La Bhagavad Gîtâ en Français

La Bhagavad Gîtâ, « Le Chant du Seigneur », est un épisode du Mahâbbârata
. La traduction française que nous vous proposons est celle de la version anglaise du Sanskrit, travail minutieux du Dr. Ramananda Prasad, Ph.D.C.

ŚRĪMAD BHAGAVAD-GĪTĀ

Les 700 Versets de la Bhagavad Gîtâ en Prose

Traduit en français par Philippe De Coster d’après la traduction anglaise du Sanskrit par le Dr. Ramananda Prasad .
© Tous droits réservés pour la traduction française de la Bhagavad Gîtâ.


Les Quarante Versets de la Bhagavad Gîtâ :

L’hindouisme en deux mots pour la méditation journalière et la contemplation.


Les Dix-huit Chapitres de la Bhagavad Gîtâ avec Commentaires

www.gita.be

NEWS BAGLIS-TV : Le chemin spirituel au quotidien par Françoise Antier.


Qu'est-ce qu'un chemin spirituel au quotidien?
C'est la question à laquelle essaye de répondre Françoise Antier qui tente de définir la spiritualité, un mot encore mystérieux et abstrait, tabou ou suspect pour la plupart. En réalité, il n’y a rien selon elle de plus concret et pragmatique, ni même rien de plus fondamentalement scientifique, au sens d’une quête authentique de connaissance, qu'un chemin spirituel.

Consciente des impasses de la science actuelle, elle invite chacun à prendre ce chemin, lieu privilégié de confrontation à ses propres limites et d’apprentissage de leur dépassement, pour devenir et être. Elle aborde ainsi de façon concrète les moyens d'accéder à son essence à travers la perception de la réalité, sachant que l’on ne voit le monde et les autres qu’à travers le filtre des influences que l’on subit.

http://www.baglis.tv

jeudi 8 janvier 2009

Paris le Jeudi 19 février 2009 à 19h30 conférence précédée de la projection du film documentaire de Jean-Yves Bilien “Les guérisseurs, la foi, la...

Soirée INREES
Docteur Thierry Janssen :
le médecin et les guérisseurs

Conférence précédée de la projection du documentaire de Jean-Yves Bilien “Les guérisseurs, la foi, la science”

Tarif :
Paris le Jeudi 19 février 2009 à 19h30 conférence précédée de la projection du film documentaire de Jean-Yves Bilien “Les guérisseurs, la foi, la...

7 euros pour les membres de l'INREES

Prix public : 10 euros

Places réservables en ligne ou disponibles sur place le jour de la conférence.
Institut Océanographique
195 rue Saint-Jacques
75005 Paris
Plan d'accès à l'Institut

Aujourd’hui autour de nombreux patients collaborent avec des médecins et des guérisseurs, l’INREES leur donne la parole en accueillant le Dr Thierry Janssen, médecin et psychothérapeute, auteur de "la solution intérieure" , "La maladie a-t-elle un sens ?, Enquête au-delà des croyances". Cette conférence très attendue sera précédée de la présentation d’un extrait de 1h10 du film documentaire "Les guérisseurs, la foi, la science" de Jean-Yves Bilien, consacré aux guérisseurs français...

Les guérisseurs, la foi, la science !
Volume 1
Un film de Jean-Yves Bilien
Montage Bernard Bonnamour et Laurent Lutaud


Avec la collaboration du docteur Thierry Janssen
Avec la participation : Docteur Martine Gardenal, Docteur Alain Perreve-Genet, Docteur Bernard Grad , Docteur Françoise Niertaven, Docteur Nelson Teixeira, Jean-luc Bartoli, Pierre Bévelot, Jean-Jacques Boucharlat, Emmanuel Marcos, Joao Teixeira de faria, William Nonog, Alex Orbito, Léon Raoul Hatem.

Durée 1 H 45

Un extrait du Film Les guérisseurs,la foi,la science :


Ce film retrace l’histoire de la guérison spirituelle et du magnétisme depuis l’antiquité, présente des portraits de guérisseurs célèbres. Ces Guérisseurs soignent des gens de la rue, des Chefs d’Etats, des ministres, des médecins, des scientifiques des célébrités. Aujourd’hui des médecins collaborent avec ces guérisseurs.
Ce film explore les nombreuses facettes de la guérison, y compris au contact de guérisseurs traditionnels et de praticiens orientaux et nous présente des travaux de recherches scientifiques.

Jean-Yves Bilien est documentariste spécialisé dans les films documentaires d’investigation dans le domaine de la santé.
Sites de Jean-Yves BILIEN :
www.filmsciencesparalleles.com
www.filmsdocumentaires.com