Ni Guru ni Maître… Ces quelques mots, souvent prononcés par Jean Dubuis, traduisent clairement la façon dont il conçoit sa mission : désocculter la connaissance et la transmettre dans un esprit de liberté, proposer des outils pour marcher dans le sens de son Devenir, rappelant que pour comprendre Le Grand Livre de la Nature, deux choses sont nécessaires : « une tête bien faite et un coeur généreux ». Il invite au « Ora et Labora » (« médite et travaille »). Ainsi, est toujours sienne la devise du Bouddha Gauthama : "Ne crois rien parce qu'on t'aura montré le témoignage écrit de quelque sage ancien. Ne crois rien sur l'autorité des Maîtres ou des Prêtres. Mais ce qui s'accordera avec ton expérience et après une étude approfondie satisfera ta raison et tendra vers ton bien cela tu pourras l'accepter comme vrai et y conformer ta vie".

lundi 14 mai 2012



Voyage au coeur des fleurs de Bach


Un film de Jean-Yves Bilien et Ulrich Rampp

Durée 59 minutes

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Au début du XXe siècle, le docteur Edward Bach, médecin
 homéopathe
 londonien, va mettre au point 38 remèdes floraux
concernant les propriétés
de guérison des essences florales, les fameuses Fleurs de Bach, 
qui seront l’œuvre de sa vie.
Ces fleurs rééquilibrent les émotions à l’origine de nombreux
 troubles
physiques et psychologiques, en nous reliant à notre propre
source interne.

Ce film nous emmène au cœur de l’histoire et de la vie de l’inventeur,
et nous partons à la découverte dans la nature de ces fleurs magiques.

Cette méthode de thérapie a depuis aidé des milliers de personnes
dans le monde.


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des films de Jean-Yves Bilien









Sites de Jean-Yves Bilien :
www.filmsdocumentaires.com
(Commandes par internet)

lundi 7 mai 2012

BAGLIS TV présente : pratiquer l’Ayurvéda


Par : Kiran Vyas -  Mai 2012

caze_ayurveda 

L’Ayurveda est une médecine indienne très ancienne dont l’étymologie provient de la juxtaposition du terme Véda (« connaissance intuitive », « vide » qui renvoie au « voir, percevoir » et dont le mot latin vidéo- videre est issu) avec le mot « Ayur » (« longue vie »)  nous dit Colette Poggi, sanskritiste.
A travers l’histoire de cette médecine millénariste, qui partant de l’Inde, a traversé l’Arabie, l’Europe de l’Est pour gagner l’Occident (passons sous silence l’interdiction d’exercice que la Couronne britannique lui imposa jusqu’en 1947) : les présupposés de cette médecine s’adressent-ils aux mêmes réalités scientifiques que notre médecine occidentale ?
Pour Kiran Vyas (Directeur des centres Tapovan), la réponse est affirmative tout en nuançant : "la médecine ayurvédique se propose de soigner  trois niveaux d’une même personne : premièrement, elle soigne le corps physique, en second lieu elle tente de prévenir les maladies et en troisième lieu elle vise le bonheur, l’épanouissement du patient".
Pour Falguni Vyas (médecin ayurvédique) de préciser : "la première chose à déterminer, c’est la Prakriti d’une personne. La Prakruti, c’est la proportion des cinq éléments que sont la Terre, l’Eau, le Feu/Lumière, l’Air et l’Ether. Ces cinq éléments varient pour chacun de nous en fonction de 1°) l’alimentation, 2°) l’âge, 3°) les saisons, 4°) son état d’esprit, 5°) son sommeil, 6°) sa relation avec soi-même, 7°) sa relation avec les autres".

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Sept variables subtiles, qui permettent au médecin de faire du sur-mesure pour chaque patient. Un souci de précision dont s’encombre peu notre pharmacopée occidentale qui cherche à appliquer pour tous les individus, sans aucune distinction, le même traitement… (diabolique mélange des notions d’unité et d’uniformité appliqué au genre humain… rentabilité oblige… et servant moins l’Homme que ses gros conglomérats financés sur le dos de la collectivité ! ndlr)
Ainsi, pour une personne à prédominance Vata, (air/esprit), ou Pitta (feu/bile), ou Kapha (terre/eau) : la recommandation portant sur l’alimentation, les mouvements, la méditation, ou les massages sera distinctes.
case_ayurveda3Sandrine Lemasson







Comme nous le rappelle Colette Poggi  "Le corps dans sa globalité est conçu comme un véhicule dont il faut sans cesse équilibrer les composante. Tout est en perpétuel mouvement, ainsi les termes de "Jagat" (le monde, ce qui est en mouvement), ou "Samsara" (tout ce qui s’écoule) nous rappelle que les corps, qu’ils soient physiques ou subtils sont sans cesse en train de se modifier, l’Ayurvéda vise ainsi à apporter  un équilibre dans tous ces mouvements. Tant sur un plan intérieur (le corps, la santé, le microcosme) que sur un plan extérieur (les rapports au monde, l’harmonie, l’équilibre psychique, le macrocosme)….
Un ensemble thérapeutique passionnant puisqu’il parvient à allier une interprétation littérale, pratique,  à une dimension symbolique, globale et métaphysique de tout-à-chacun… difficile numéro d’équilibriste auquel le monde occidental, discursif  et séparatiste est peu enclin…
Selon vous, cette science indienne rejoint-elle, en reprenant l’interrogation de Michel Cazenave, l’enseignement des écoles alchimiques qui fleurirent dans le haut moyen-âge, notamment à Salerne ?

Réponse de Kiran Vyas (centre Tapovan présents en Normandie et à Paris), Colette Poggi (sanskritiste), Sandrine Lemasson (médecin ayurvédique, spécialisée dans les nourrissons), Françoise Blanc (professeur de Hatha-Yoga) et Falguni Vyas (médecin ayurvédique) dans cette table ronde de 41 minutes, animée par Michel Cazenave et enregistrée au Forum 104.